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❝butterfly effect - hayashi ronin

@ Hayashi Ronin

Hayashi Ronin
Citoyen.nne
Pseudo et pronoms : Lys
Genre du personnage : Homme
Âge du personnage : 32 ans
Occupation : Barman / Mafia
Groupe : Empire de la Nuit Profonde
Faceclaim : Lee Taemin
Crédits : Jinlee
Triggers : /
Warnings : Violence graphique / Drogues / Deuil /
Yue : 19
Messages : 9
Date d'inscription : 19/12/2023
if i never say a word, does it make it less true ?
#
Mar 19 Déc 2023 - 17:30

hayashi ronin

feat. lee taemin
identité il y a de ces identités qu'on tait, de Yun, des nuages incertains, hésitants, des nuages doux clairs et blancs à Hayashi, la forêt sombre, dense, la forêt forte, puissante. Hayashi comme renouveau, Ronin comme identité tenue au-dessus de la tête, drapeau tirée, flottant au vent ; il y a des identités enterrées comme si un deuil s'était déroulé. Ces cercueils tirés, une enfance fragmentée. Yun Hye n'est plus. Il est mort à ses quatorze ans. Hayashi Ronin lui succède.naissance, âge 32 ansorigines, nationalité si nos identités se sont adaptées à l'empire duquel nous possédons la nationalité, qu'on a enterré nos anciens prénoms et notre nom de famille d'antan, ça ne retire pas l'évidence qui s'impose lorsqu'on nous observe : nos origines puisent dans la république du coucher de soleil orientation, statut aromantique pansexuel genre, pronoms cisgenre, tous les pronoms métier [☾☾☾☾☾☾] il y a le travail qu'on affiche comme unique, barman ; vulgaire couverture pour les véritables activités : je produis les substances les plus développées dans le réseau illicite et gère sa distribution dans les recoins les plus inusités (sauf la république, l'oppression totalitaire me menotte)groupe empire de la nuit profonde autres informations il paraît que j'fais partie de la mafia' & que je suis un pion assez important de leurs opérations ; ils ont la menace facile, marrant, hein ?
32 ans - barman/mafia - célibataire - empire

taking a closer look


caractère  not all that wander are lost;
but i sure am


ronin est le mystère et les secrets, les ombres qui s'enroulent et le silence bien mesuré, l'absence qu'on regarde dans les prunelles et l'incompréhension. il est le soleil et les rires qui s'envolent et le parent de frères et soeurs, parce qu'il est le seul qui reste, grand frère de jumeaux dont il endosse le rôle paternel et il est les étincelles qu'on essaie d'oublier. les picotements sous l'épiderme de la colère, le pire de l'humanité et son meilleur, les vices et la bonté la plus pure ((mais il n'a rien de pure)).
il est le poison et l'antidote, le chemin tranquille, la rivière qui s'écoule sur son chemin, et l'ouragan le plus violent et brusque, les vents dévastateurs et la souffrance profonde, il est le feu, les flammes qui montent et montent toujours
plus
haut.

ronin est les souvenirs scellés derrière un regard un peu trop lourd, un peu trop sombre qu'on essaie de comprendre et il est l'ébrèchement de ses jointures témoin des accès de violence mal contrôlée et il est le sourire et la douceur dans sa voix quand il dit que ce n'est rien, il ne faut pas s'en faire. il est le prédateur, il est la fragilité. il est la zone grise la plus embrouillée, le brouillard et les sursauts. il est tout ce qu'on veut qu'il soit, mais surtout, lui. papillon voletant, électrique, sociale et charmant, charmeur et parlant. des mots et des mots, et toujours plus de mots, mais jamais de mots qui ne signifient quoi que ce soit ; parce que ronin fait parler les autres sans jamais parler de lui.

Il est le flot de paroles qui se perdent et puis, le silence assourdissant, les acouphènes sifflant, les oreilles qui semblent exploser tant l'absence de bruits les surprennent. il est l'imprévu, ce qui saute à la gorge au détour d'une ruelle sombre ; il est l'illégal, l'amour qui se fane, les tares un peu trop humaine et une pièce manquante au cerveau, une faille dans le coeur, des fêlures impossibles à combler, rattraper.
il est perdu, désorienté, il est certain du chemin à entreprendre, des sacrifices. et il ne laissera jamais qui que ce soit le séparer de tout ce qu'il lui reste.

ronin est cette histoire qui ni ne se raconte ni ne s'explique, l'entassement des mots sur un carnet sans fin, des taches d'encres et le souffle en suspend ; il est la douleur, la souffrance, le danger qui motive la quête constante d'adrénaline. la peur inconnue qui ne s'agrippe jamais aux muscles, le rictus au coin des lèvres ((« apprends-moi à avoir peur »)) défectueux, ronin est tout ce qu'il ne veut pas être.
faits divers fasciné par le feu / social butterfly / possède une arme à feu / et un scorpion de compagnie / son frère est apprenti pompier / sa soeur travaille pour les forces de l'ordre / aime cuisiner / cuisine très bien / dort très peu / flirt facile / coup d'un soir fréquents / aime la musique / s'occupe de deux jumeaux / cuisine très bien / aime cuisiner, c'est comme une sorte de thérapie / bouge toujours / réécrit les contes pour enfants de sa mère qui sont partis en fumée / "homme à tout faire" / il apprend vite / touche-à-tout / curiosité insatiable / overthinker / cherche toujours à aider les gens / mais il est un champ de mines / ne voit plus de l'oeil droit / parfum de vanille et de canelle, odeur boisée, feu de bois

prénom, pseudo (pronoms)

Lys
personnage Inventé  crédits jinlee tout sur l'artiste bonjour/dies
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#
Mar 19 Déc 2023 - 17:46

histoire

look at this butterfly, flapping its wings, creating an hurricane at the other side of the earth

don't you want to disappear ? would you do it again, always take me back ?

« Un Long Island pour la charmante demoiselle !» le verre glisse sur le comptoir et je sens son regard qui s'attarde sur les cicatrices zébrant mes bras. Ne pas s'en préoccuper. (on te fixe) ce n'est pas grave (on te traque) ce n'est pas le cas. Se recentrer, prendre une nouvelle commande.
Ce bar est le parfait alibi et les réguliers m'apprécient, l'ambiance électrique m'anime et me nourrit, recharge les batteries rarement à plat d'un cerveau survolté.
Mais parfois,
parfois,
le passé ((reprend ses droits)) une silhouette dans le fond de la salle un peu trop floue et rapide, un battement raté du myocarde et le souffle se suspend temporairement.
Ronin ; identité qui n'est que ce que je décide qu'elle soit.

Les regards se prolongent, dévisagent, je souris, éblouis, quelques gloussements et des yeux qui dévient. Un, deux, trois. Compter. Un, deux, trois.
Il y avait quatre cents vingt secondes avant que je m'effondre.
Quatre cent vingt secondes et une supplémentaire pour entendre les sirènes.

— 14 ans —

it's my burning desire to fix what isn't broke

Les pensées s'embrouillent. La fumée s'étend. Je tousse. Et je tousse et tousse et je tente de dégager mes poumons et je dois avancer; mais mes jambes ne m'obéissent pas et c'est ma faute. C'est ma faute et je suis désolé, mais les mots ne sortent pas. Je veux hurler, hurler leur prénom et m'assurer qu'ils répondent, mais je n'entends que mon coeur et les crépitements. Je suis désolé. Une, deux, trois. Je voulais... je voulais voir le feu, j'avais entendu des brèches ici et là sur ce que c'était et je savais que je devais le rencontrer et c'était la seule façon et ... et j'ai tout détruit. Vingt-neuf, trente, trente-et-un. Je suis le bourreau, condamnation violente, maman tu n'aurais pas dû me garder. Tu as scellé ton destin. Je suis désolé.

Un pas
je tombe
un autre pas
quatre cents vingt secondes
j'entends les sirènes au loin
une seconde de plus
et le rideau tombe
noir
((douleur))

— 15 ans —

« Hye ?
- Tsss, tsss. Je te l'ai dit Ai', c'est Ronin maintenant.
- ... pardon. Ronin, on arrêtera de marcher quand ?
- Bientôt, promis. Bientôt. »

Il pleut.
La pluie tombe et s'impose, elle rend les vêtements lourds alors qu'on s'échappe de la frontière, qu'on entend le bruit, les murmures, les éclats de voix. On marche et marche jusqu'à perdre haleine et prendre froid. ((Le froid transperce les os)) Un pas, un autre, chasser les larmes qui s'imposent. Non, je ne peux pas être faible. Je dois être fort, les jumeaux ont besoin de moi, je suis leur roc, je suis leur bourreau, mais je serais également leur phare. Parce que tout est de ma faute, alors j'abandonnerais mon existence entière au creux de leurs mains.

Il pleut.
Elle est forte. Chaque goutte s'écrase contre nos corps épuisés et affamés. Je ne sais pas depuis combien de temps nous marchons, mais il fallait être discret pour s'évader, discret pour se faufiler au travers les frontières. Discret pour ne jamais être remarqué, que ce soit dans notre ancien empire ou le nouveau. Qu'importe le nom qu'ils possèdent, ils ne sont qu'un lieu pour tenter de survivre et prétendre être quelqu'un que nous ne sommes pas. Je soupire. Avancer. Encore et encore et leur tenir la main pour leur offrir encore une fraction de force.
Je leur donnerais toute mon énergie si je le pouvais. Les muscles tremblent et font mal, mes pieds forment des ampoules et le froid prend toute la place. Je cherche avec empressement une petite ruelle dans laquelle nous pourrions nous réfugier, un abri quelconque pour la nuit, mais je doute trouver. Si on pouvait déjà se poser, ce serait déjà bien. Ça fait tellement de semaines et de mois qu'on se pose une nuit de trois heures pour reprendre la marche.

Beaucoup de temps pour trouver comment traverser la frontière sans se faire remarquer. ((Je voulais hurler, hurler à plein poumons ; hurler ma culpabilité, hurler ma haine et ma colère et ma tristesse, mais je n'ai même pas eu le temps de réaliser le deuil qui se porte sur mes épaules)) peut-on faire le deuil d'un meurtre ?
Leur faire signe de tourner, s'engouffrer dans une petite ruelle coupée de toute l'agitation de la ville et s'échouer entre deux poubelles à l'odeur nauséabonde. Les nez se retroussent, mais on commence à s'y faire et je souffle. On peut enfin se poser pour une nuit complète. Même si elle ne sera pas confortable.

Je ne sais pas pour combien de temps ce quotidien sera le nôtre. Jusqu'à ce que je trouve une façon de nous ramener un peu d'argent.
Une façon de tenir éveillé un peu plus longtemps, d'être plus alerte. Pour les protéger. Pour que rien ne leur arrive. Pour survivre.
Pour chasser le froid.
Chasser la fatigue.
Chasser les souvenirs.

cherchez l'erreur, quand on a le coeur,
exposé, explosé aux quatre coins du globes


— 20 ans —

un canon sur la tempe, j'ai le coeur et l'âme en paix
ton doigt sur la détente, fais de moi ce qu'il te plait


Sa tête sur mon torse dénudé et son souffle qui reprend tranquillement son rythme. Ses draps dégagent une effluve agréable de lavande. Elle les a sûrement nettoyé quelques jours avant. ((C'est une cliente)) c'est un coup de plusieurs soirs. C'est le corps qui prend le dessus, la passion, la flamme when you hold me, my body's a weapon et c'est les étincelles sur l'épiderme, la flamme la plus profonde qui décide des mouvements. Ce sont les substances qui permettent de passer la journée, de traverser les nuits et combattre la fatigue ((même si les murmures sont encore plus présents sous influence))

Les sacrifices enchaînés, encaissés sombrement, j'ai pris le chemin le plus ténébreux pour que les jumeaux brillent dans la lumière. Et pour tenir, j'ai choisi de toucher à ce que je vendais. Comment aurais-je pu autrement enchaîner autant de nuits, encaisser les combats qui se déclaraient ?

((Accepter les exécutions)) il me fallait de quoi tenir. Il me fallait poursuivre. Je ne peux pas m'effondrer, ils comptent sur moi. Mais mon doigt sur la détente et le bruit qui résonne continuent de me hanter.
if you take that you can save me, break me down and tame me
here's your chance to do some damage
savage


Je frissonne. Je veux chasser les images. Oublier qui je suis devenu. Mes parents seraient si déçus de mes décisions, mais putain ! Je n'avais pas le choix ! C'était ça ou on crevait ! C'était la nécessité. C'était la nécessité. Alors pourquoi est-ce que ça me poursuit ainsi, jusque dans mes songes, pour me réveiller en sursaut, la sueur trempant mes draps ?
Ses doigts caressent mon épiderme dans un geste qui se veut apaisant. Si elle ne comprend pas les états dans lesquels je me mets, si elle ne saisit pas les tournants sinueux de mes réflexions, elle essaie de les contrôler du mieux qu'elle le peut. De sa présence, de sa voix douce, de ses mots et de son corps.

Fermer les paupières, se laisser emporter par le sommeil à ses côtés.
C'est une ruelle sombre qui m'accueille quand j'ouvre les paupières. Le vent souffle doucement, je suis accompagné de deux autres personnes et repose dans ma main une arme à feu. C'est un traître devant moi, à genoux devant moi.
C'est un traître qui a fournit des informations à un camp ennemi. Alors on m'a donné l'ordre de l'exécuter. Et ça ne refuse pas, une directive directe du boss.

Mes pupilles sont dilatées.
Petits comprimés blancs d'énergie et de courage. I crave the misery et lever l'arme. L'apposer sur sa tempe. J'entends ses suppliques, je ne les écoute pas. J'appuie sur la détente. Mes oreilles bourdonnent suite à la détonation violente qui semblerait presque avoir déchiré mes tympans.
Mes tympans.
Mon coeur
mon
esprit
((tout))

« Ronin, Ronin, doucement, doucement. Ça va, ça va, tu es avec moi, d'accord ? Avec moi. Dans ma chambre. Personne d'autre que nous deux. Ce n'était qu'un cauchemar. Ça va. Respire. »
Le souffle court, mes pupilles la cherchent dans la noirceur alors que ses bras m'entourent et me bercent. Respirer. Respirer. Parfois, j'oublie comment on fait.

— 28 ans —
TW : Violence graphique

punch my face, do it 'cause i like the pain
you're the one who'll suffer,

suffer

« Jte préviens mec, si tu penses pouvoir tout arrêter comme ça, fais gaffe. T'sais pas ce qui t'attend dans l'ombre. » Cracher au visage de mon assaillant, y voir les gouttelettes de sang atterir sur la joue de celui qui se tient devant moi. La réaction ne tarde pas à venir, le coup part, violent, directement dans le ventre, le souffle se coupe ; l'adrénaline pompe dans tous mes muscles. Regard défiant, refuser de baisser les yeux, de s'aplatir. Mais peu importe la force que je mets pour me délier, à quatre contre un; mes chances sont inexistantes. ((Je résisterais jusqu'à ne plus pouvoir réfléchir))

Les détailler, inscrire dans ma mémoire au fer rouge leur apparence ; je les sais dans les hautes sphères, je les sais importants, je les sais influants.
Celui devant moi est à peine plus grand, ses cheveux bruns tombent presque dans ses yeux, ses vêtements noirs lui permettent de se fondre dans les ténèbres ambiantes ; ses alcolytes me maintiennent chacun de leur côté, poignets contre le mur.

Leur prise autour de mes poignets me scie la peau, ça n'empêche aucunement le rictus se dessiner au recoin de mes lèvres alors que mes pupilles caressent le ciel brouillard. Prétendre la souffrance illusoire, tenir tête, pensaient-ils qu'on m'intimidait aussi facilement ?
J'ai forgé mon chemin au sein de la mafia en partant de rien, de simples transactions jusqu'à concocter des substances qui s'arrachent entre des mains abîmées par la vie. Pensaient-ils que ça prenait des nerfs mous ? Non, ça prend une carapace d'acier. Pour risquer sa vie tous les jours, pour traiter avec les sombres allées des Saisons sans se faire prendre.

« Je tremble de peur. » Mon rire, une pluie de coups. Cette décharge électrique qui parcout mon être entier, le paysage qui s'embue et tournoie autour ; chercher l'oxygène. Sentir les côtes se creuser, trois, quatre, cinq. Combien de secondes se sont écoulées ? Mes lèvres s’écartent pour les empoisonner des flèches que sont mes mots, du venin qu’ils contiennent, de cette hargne qui se débat sous ma cage thoracique ; ils ne m’en donnent pas le temps. Pas un souffle ne s’échappe alors que la tête se répercute sur le mur en arrière de moi, que les bourdonnements emplissent mes oreilles, me sonnent. « Fais pas l'fier. » Mais comment m'en empêcher ?
Même si là, maintenant, je sais et comprends que le milieu dans lequel je me suis plongé pour nous assurer une existence stable est celui dans lequel je crèverais, parce que de la mafia, si on perd, c'est signer son arrêt de mort ; eh bien, franchement, comment ne pas faire le fier et me moquer d'eux ? Ils se prennent tant au sérieux. « Pitié, pitié, épargnez-moi, j'ai une famille... » Ma voix prend ridiculement des notes aiguës tandis qu'un sourire amusé éclaire mon visage ensanglanté. Et ça ne leur plait pas, on me décroche une droite dans la mâchoire qui entrechoque mes dents.

On me relâche, je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre mouvement. Ce n'est pas faute d'avoir essayé ; un geste pour leur rendre la monnaie de leur pièce coupé par un coup de pied virulent m'expédiant au sol. Tousser. Je commence à sentir le sang couler dans mon cou. C'est chaud, c'est humide, c'est particulier. Je pense que je n'ai jamais eu de telle expérience. Normalement, mes combats sont bien plus équilibrés. Mais ce n'est pas un affrontement, c'est une exécution.
Quatre contre un, n’est-ce pas lâche comme comportement ? Évidemment que je ne pourrais pas rivaliser, même si je tente et tente, parce que je ne baisserais pas les bras. Un pied se fiche dans mon flanc droit à nouveau, alors qu'on m'attrape par le col de mon chandail complètement sali, je serre la mâchoire en les fixant. Je ne leur offrirais pas la satisfaction de m’entendre hurler. Encaisser la douleur qui résonne et résonne et m’étourdit en silence qu’importe l’énergie demandée. « Allez vous faire foutre, les Yokai s'occuperont d'vous et j'me moquerais de votre sort le jour venu.» sifflement plus que paroles ((nous savons tous que les Yokai mentionnés représentent ceux détruisant des vies, ceux que l'on bannit ou purifie, selon les idéologies suivies ; je les regarderais de haut le jour de leur déchéance))
Et mes mots, rapidement noyés, dans une nuée de coups de pieds, de poings, un mélange entre les deux bien trop rapide pour me permettre de me mouvoir, me laissant complètement rattatiné contre le recoin du sol, du mur.
Combien de coups, de ricanements, qui doucement, s’éteignent, je n’entends plus grand-chose (la vision n’est plus que taches difformes de teintes incertaines) et dans les airs, la dernière phrase intelligible qui flotte, échos insupportables : considère ça comme un avertissement, la prochaine fois, c’est la morgue.

((why are you tempting fate ? // pride goes before the fall, you’re going to lose it all if you let the precious time we borrowed slip away))

and i reach for you when the nights get cold
it's a habit that i never

broke

« Ça fait combien de temps qu’il ne se réveille pas ? Quatre heures ?
- Ouais…
- Faudrait pas aller à l’hôpital ?
- Surtout pas, tu sais comment il haït les hôpitaux.
- Ro’ ? Il a cherché à ouvrir les paupières. Ro’, tu nous entends ?
- C’est bon signe, je crois ? »

Brouillard épais, les paupières gluées, lourdes, refusent de s’ouvrir. Je crois je crois que je reconnais la voix des jumeaux je crois que que je « Aera ? » filament incertain qui envahit les airs autour et le silence qui répond à ce murmure ; elle brûle ((la réalisation)) elle terrasse ((la compréhension)) le vide cruel du soleil éteint, nuit éternelle
l’absence y’a pas nos parents. Y’aura plus jamais nos parents. Elle agresse les pupilles, la lumière vive et je ne peux m’empêcher de grogner en la sentant me brûler la rétine, mais j’insiste. J’insiste pour pouvoir regarder Ai et Shigeo. Ai : « amour » c’est tout ce que je ressens pour eux, de l’amour profond, inconditionnel, sans limite, dépasser l’univers entier. Shigeo : « vie » parce qu’ils sont la racine même de mon existence, ce qui me permet de continuer, de poser un pas devant l’autre, de me lever le matin. La raison de mon souffle, des battements de mon cœur, du soulèvement de mes poumons.
Ils sont ma vie. « Hey… »

Se relever avec lenteur, se relever avec difficulté, élancement dans les flancs, respiration erratique, lancinement à la tête. L'entièreté de mon corps me tiraille. Les éclats d'inquiétude brillent dans le regard des jumeaux. Un instant, essayer de composer un tableau logique de ce que je perçois devant moi, mais quelque chose cloche.
Quelque chose n'est pas à sa place. Et plus j'essaie de mettre le doigt sur ce qui dérange mon esprit, plus la pression aux tempes augmente et augmente et m'arrache un gémissement plaintif. « Ai éteins la lumière, je vais lui apporter de l'eau et une soupe, et toi, Ro', tu vas te reposer. »

Et je sais, je sais que je ne suis pas en état d'argumenter. De leur rappeler que c'est à moi de prendre soin d'eux, non pas l'inverse, alors j'hoche la tête (grimace) et laisse celle-ci retomber sur le coussin derrière moi.
Et c'est à l'instant où la noirceur s'empare de moi, que Morphée me berce de ses bras, que je comprends enfin ce qui n'allait pas.
Ma vision ne s'étendait pas à mon oeil droit.

— Présent —

Et je vous aurais donné le monde si j'en avais possédé ne serait-ce qu'une fraction, un petit pourcentage ; je serais allé attraper les étoiles si ça en avait été dans mes capacités. Parce que j'ai sacrifié ma tranquilité d'esprit pour vous offrir une route éclairée. Je me tapis dans la noirceur environnante, je vous veille ;
Je vous veille comme nos parents le font certainement.
Je vous veille et je suis fier de vous
((Ils le seraient aussi)) ;
Mais ils ne le seraient pas, de moi.

Et je vous aurais offert des étoiles au creux de mes mains, si j'avais pu les décrocher du ciel ; je vous aurais attrapé la lune si elle n'était pas éternelle.
Mon doigt appuie sur l'interrupteur pour éteindre la lumière. Le bruit de la clef dans la serrure et le vent frais sur mon visage.
C'est l'heure de rentrer et écouter votre journée.

(( at least I can say I loved))

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@ Moon Yu-Hwan

Moon Yu-Hwan
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Yue : 6
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#
Jeu 21 Déc 2023 - 1:08
Bienvenuuuuuuue ! mouton

Eh ben quelle plume ! J'aime beaucoup ton style, ton personnage ne semble pas avoir eu une vie simple, il semble avoir une personnalité assez unique mais en tout cas il me tarde de voir ce que tu vas en faire keur roz
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@ Ryu Jum

Ryu Jum
Dir. de l'Amour
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Yue : 11
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#
Lun 8 Jan 2024 - 21:11

tu es validé.e !


Toutes mes félicitations, tu es officiellement un.e citoyen.ne. Avant de pouvoir plonger dans ce monde empli de drames à en faire pâlir Hollywood, quelques points restent à compléter. N'oublie pas de compléter les champs de ton profil que tu as peut-être délaissé, cela permet à chacun d'avoir un résumé de ton personnage à disposition sans perdre de temps. Si ce n'est pas encore fait, les annexes sont importantes à lire, elles te donnent quelques détails en plus sur notre monde. Vérifie bien que tu apparais dans les bottins, un petit message à ceux qui s'en occupent si tu n'y es pas ! Il est désormais temps de filer vers la création de ta fiche de liens et de rp. Ton personnage a besoin de se développer au fil des rp, rien de mieux que les liens pour cela ! Tu pourras ainsi également gérer ton personnage, ses affinités et répertorier tes rp en cours pour mieux t'organiser ! Il faut impérativement que tu crées ta fiche de suivi pour gérer ton inventaire et tes possessions. Tu pourras répartir sur ta fiche 50 points à répartir entre ces trois compétences : prescience, impassibilité et affinités. Il faut que tu détermines ensuite pour l'autorité quel chiffre tu souhaites mettre entre 1 et 10 pour déterminer ton impact sur le rp. Bon courage !
petit message Non mais, je suis SUR LE CUL.  han Après la lecture de cette histoire je ne suis qu'encore plus fascinée par ton écriture, j'ai été même déçue d'être arrivée au bout car c'est si fluide et ça tient en haleine, les scènes d'action le sont d'autant plus. Je me sens même un peu rougir en voyant ce personnage adapté à l'univers de CS, c'est flatteur et tellement bien amené, merci pour ça.  keur roz Nan je te valide pas, je te kidnappe toi et ton personnage.  aigri
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